Chez axellescom, le BTP, ça nous connait ! Au-delà de notre expertise globale sur les problématiques B2B, nous avons de nombreux clients dans le bâtiment alors évidemment, on ne pouvait pas manquer le salon Intermat (Paris) : l’évènement incontournable pour tous les acteurs de la construction et des infrastructures du bâtiment, travaux publics et matériels de chantier. Comme pour le salon Batimat, que nous avions partagé avec vous en 2017, ce fut l’occasion de rendre visite à nos clients, comme Sateco (coffrage/mise en forme du béton) mais aussi de faire un peu de veille et de suivre près les innovations de ce secteurs en perpétuelle mutation. Voici les 5 points à retenir de ce salon Intermat 2018.
#1 – Un évènement international, qui attire les visiteurs du monde entier
Il n’y a qu’à tendre l’oreille pour entendre plein de sonorités différentes, qu’à lever les yeux pour voir les drapeaux de la Chine, de la Turquie ou de la Bulgarie, qu’à discuter avec les passants pour se rendre compte que les visiteurs sont parfois venus de loin. Alors évidemment, sur les stands, la langue de Shakespeare est reine et c’est bien cette résonance mondiale qui fait la spécificité du salon.
Selon le site Intermat, 35% des visiteurs sont internationaux, issus de +167 pays.
#2 – Une fréquentation globale en baisse, à cause des grèves de train ?
Le salon Intermat est toujours un évènement qui intéresse et reste LA référence dans le secteur du BTP – il n’y a qu’à voir l’engouement sur les réseaux sociaux autour de cette thématique pour s’en laisser convaincre. En revanche, les exposants ont déploré un lancement poussif en termes de fréquentation, avec des visiteurs qui quittaient le parc des Exposition de Villepinte assez tôt dans l’après-midi.
On peut lier ce constat aux grèves SNCF du lundi et mardi : un contexte compliqué qui a très certainement découragé certains visiteurs potentiels, notamment les étrangers pour qui il était compliqué de suivre à distance l’impact réel de ces grèves et de trouver des solutions alternatives pour s’y rendre sans train.
Mais cela n’a rien enlevé à la qualité de l’évènement et à la dynamique globale, avec une belle effervescence dans les allées et du mouvement sur les stands.
En revanche, petit échec sur les initiatives de villages thématiques – “start-up village” et “village building smart”, avec certaines interventions annulées et une fréquentation très faible. Les sujets semblaient pourtant intéressants (Bim, solutions digitales au service de la construction…) mais le public n’a pas répondu présent – peut être à cause d’un manque d’information intra-salon ou d’une animation trop approximative ? Ou bien les visiteurs préfèrent-ils avoir les informations directement sur le stand de leurs marques préférées. À suivre.
#3 – Une signalétique à perfectionner
L’organisation globale est bien rodée : pas de queue à l’entrée, des ordinateurs à disposition pour réimprimer son badge en cas d’oubli (oui, ça nous est arrivé…), des hôtes d’accueil très disponibles pour nous orienter et nous renseigner… en revanche, il est toujours aussi compliqué de se repérer dans les allées et de retrouver un stand, surtout les petits.
Les Halls sont bien indiqués, avec leurs thématiques associées, mais à l’intérieur, pas grand chose à part les quelques plans de localisation disséminés entre les allées. Quelques marquages au sol et indications supplémentaires sur les numéros d’allées seraient les bienvenues – mais ce n’est évidemment qu’un point de vue personnel (de la part de quelqu’un qui arrive parfois à se perdre en rentrant chez lui, mais quand même).
#4 – Des stands simples, avec une belle valorisation des produits
Autre spécificité de ce salon : la taille des produits (surtout dans le hall 6) et des espaces attribués aux plus grosses marques, pour exposer ces mastodontes de la constructions. Gros engins, équipements de construction… les produits sont LES stars des stands, et les structures qui les entourent sont plutôt épurées – là aussi c’est une tendance qui se dégage de plus en plus depuis quelques années, comparées aux précédentes éditions avec des stands parfois très (trop) denses en informations et hyper chargé.
Cette année, place à l’essentiel : des beaux produits, une signalétiques attractives, des écrans et… un espace de convivialité bien mis en avant ! Eh oui, il y a des choses qui ne changent pas, Intermat est avant tout un lieu d’échange dans lequel les pros aiment se retrouver. Alors les marques n’hésitent pas à mettre le paquet avec de l’espace pour circuler, des lieux pour discuter et… une restauration abondante, parfois originale, pour satisfaire les plus fins gourmets ! Ou comment allier travail et plaisir.

#5 – Le BTP bien ancré dans le digital
Le secteur du bâtiment avait la réputation d’être un peu “en retard” question digital… cette époque est bien révolue. Chaque stand a évidemment son écran, de belles animations, mais également parfois des expériences utilisateurs interactives et des présentations d’innovations originales pour se renouveler et proposer quelque chose de nouveau à ses visiteurs. Comme par exemple sur le stand Sateco avec un espace de démonstration consacré au BIM, des tablettes sur les banches de coffrage ou un espace entier dédié à la réalité virtuelle, pour une immersion très réussie dans un chantier du futur (découvrir le stand Sateco).


À noter également le nombre important de stands présentant des solutions digitales dédiées aux professionnels du bâtiment pour améliorer, entre autres, la productivité et la sécurité sur les chantiers.