Bonjour à tous et une très belle fête à toutes les femmes en cette journée des droits de la femme! Déjà je me permets une remarque : où est donc passée la journée des Hommes ? Parce que vous allez le voir cet article est pour l’égalité des sexes et des genres. Alors autant aller jusqu’au bout. Aujourd’hui, en cette journée de la femme, on voulait faire une petite rétrospective de l’année 2017. Une année marquante pour les droits de la femme mais aussi pour son image et la communication autour de celle-ci. En effet, l’année passée a été une très belle année pour le féminisme. Et d’ailleurs pour commencer cet article on vous offre une petite définition, pour être certain de parler le même langage.
Le mot qui va bien : FEMINISME
« Le féminisme c’est un ensemble de mouvements et d’idées politiques, philosophiques et sociales, qui partagent un but commun : définir, établir et atteindre l’égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. » Alors c’est pas moi qui l’ai dit c’est Wikipédia. Mais je vous rassure Le Larousse et le petit Robert sont d’accord sur ce point ! Donc voilà, vous êtes prévenu, ce petit article sera féministe et donc parfaitement adapté à la lecture masculine comme féminine. Et ça permettra aussi d’arrêter de se mélanger les pinceaux et les idées en société et de redonner à ce mot son véritable sens.
En 2017, une véritable revendication d’égalité a vu le jour.
Enfin le sujet trop tabou du harcèlement sexuel des femmes a été soulevé. Parce que « NON », tous les commentaires ne sont pas des compliments. Les gestes et bruitages ne sont pas de la séduction ou de la drague. Enfin on reconnait que les agressions ne sont pas que physiques. Qu’un mot qui n’est pas insultant peut être blessant, dégradant, humiliant. L’année passée a rendu visible la fréquence et l’étendue du harcèlement de rue dans la vie quotidienne. Il ne s’agit pas que des propos sexistes. Mais aussi des expressions paternalistes ou condescendantes, qui se font bien souvent sous couvert d’humour et d’ironie. Pourtant ils nuisent à l’image de la Femme. Ils touchent aussi à sa propre perception d’elle-même, de son corps et de ses capacités.
Non, tous les commentaires ne sont pas des compliments, de la séduction ou de la drague !

Le mot qui va bien : MANTERRUPTING
Savez-vous ce qu’est le «manterrupting»? Et bien c’est un fait que peu de gens observent. Mais qui devient réellement perturbant à partir du moment où l’idée nous est glissée. Les femmes sont plus souvent interrompues dans leur expression que les hommes. Vous pourrez certainement l’observer en réunion car c’est là qu’il est le plus fréquent. La faute à qui ? à quoi ? On ne sait pas. L’autorité du père ou bien celle de l’autorité de hiérarchie qui est le plus souvent un homme… Ou bien est-ce la voix plus aigüe des femmes qui a du mal à outrepasser celle des hommes ? On ne sait pas… Mais en tout cas, c’est un vrai problème sous-jacent d’affirmation, d’autorité et d’expression !
On regrette que certaines initiatives de l’an passé aient été sabordées par l’incompréhension ou la malveillance. Comme cet exemple, un numéro mis en place pour justement soutenir les femmes. Seulement les envois de sms ne sont pas gratuits. Et quand des milliers de gens mal intentionnés s’en donne à cœur joie cela réussit à faire couler un bon projet.

“Plus de 20 000 messages d’insulte ont été envoyés à partir de 16 heures lundi dans l’objectif affiché de nous causer un préjudice financier pour que le service soit interrompu”, dénoncé les créatrices. Et malheureusement le numéro est à présent hors-service…
2017 a permis de révéler l’ampleur du viol et de l’attouchement
Enfin les mots ont été lancés, sortis du voile sombre sous lequel les femmes les avaient dissimulés. Après l’accusation du producteur américain Harvey Weinstein d’agressions sexuelles, l’actrice américaine Alyssa Milano lance le hashtag pour partager des témoignages de violences sexuelles et sexistes :#Metoo. Les femmes ont pu, ENFIN, révéler les agressions subies. Et dire que « NON » ces dernières n’arrivent pas qu’aux autres. Elles ont permis de montrer l’ampleur du problème. Faire entendre leurs voix autrement que devant un tribunal, pouvoir s’exprimer sans jugement et sans peur des représailles.

Parce que le Hashtag #metoo ce sont bien plus que des mot. C’est un cri de ralliement, une façon de montrer que nous ne sommes pas seules. Nous sommes fortes ensemble et il n’est plus possible de cacher les affronts des hommes par peur des réactions. J’en profite pour dire que le #metoo peut aussi être utilisé par des hommes, victimes ou témoins bien évidement.
Enfin, ce Hashtag permettait de lâcher un poids, une vérité, un fait : seulement 1 femme sur 10 dénonce la violence subie. Une femme sur 3 sera victime d’une agression sexuelle au cours de sa vie.
Ce n’est pas clair ? Prenez 3 femmes, votre mère, votre fille, votre épouse. Et dites-vous que sur ces 3 femmes il y a de forte probabilité que l’une d’entre elle soit un jour ou ait déjà été victime d’une agression sexuelle ( si ce n’est vous-même). Ce Hashtag a libéré plus de 16 000 femmes d’un souvenir lourd et souvent dissimulé.
En 2017 les femmes s’expriment et dénoncent.
Les femmes ont re / découvert le numéro des violences faites aux femmes ( le 3919 ! ). Ouvert en 2013 elles n’ont jamais été aussi nombreuses à prendre contact. Les langues se dénouent et l’emprise aussi. Un autre Hashtag a attiré l’attention sur ce problème, #balancetonporc. Le 14 octobre, la journaliste française Sandra Muller propose #balancetonporc pour que « la peur change de camp ». Les femmes pourront, plutôt que d’être victimes, dénoncer l’agresseur comme tel. Le Hashtag est repris 200 000 fois en quelques jours. Aucun milieu n’est épargné et une fois de plus ce Hashtag brise le silence. Il donne un droit d’expression à celles qui, jusqu’ici, n’auraient jamais eu l’occasion de s’exprimer. Cet élan est porté par les actrices et acteurs (politiques, publicitaires, afficheurs, collectivités locales). Ils se mobilisent pour montrer l’exemple en s’engageant publiquement, symboliquement, et en première ligne si besoin, dans le combat.
Et parce que le sujet est extrêmement délicat à traiter pour justement « n’agresser personne », je me permets de vous proposer cette petite vidéo. Elle reprend les arguments de certains « agresseurs» dans d’autres situation… Une vidéo qu’on pourrait croire amusante mais qui est aussi très bien pensée pour montrer où est le souci de vouloir justifier des actes injustifiables.
2017 c’est aussi une prise de conscience concernant l’image de la femme dans la publicité .
« Le rôle attribué aux femmes est réducteur et, volontairement ou non, des stéréotypes de genre imprègnent encore un grand nombre de messages», écrit le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) dans un rapport consacré à la «représentation des femmes dans les publicités télévisées» . Une vraie étude est menée pour comprendre comment, dans un monde où la bataille féministe (revoir la définition plus haut au besoin 🙂 ) est au cœur du débat, les à priori de genre sont toujours aussi présents. Le but de celle-ci c’est d’arriver « d’une part, à une juste représentation des femmes et des hommes dans les programmes des services de communication audiovisuelle et, d’autre part, – de rétablir correctement – l’image des femmes qui apparaît dans ces programmes, notamment en luttant contre les stéréotypes, les préjugés sexistes, les images dégradantes, les violences faites aux femmes et les violences commises au sein du couple ».
Déjà il faut bien comprendre l’impact qu’a la télévision dans nos conceptions. Ces dernières se créant et se formant dès notre plus jeune âge. Les enfants s’imprègnent de ce qu’ils voient. Et si vous passez plusieurs heures avec eux à leur inculquer le féminisme, une autre entité pourrait ruiner votre travail : la télé. En effet, les enfants âgés de 4 à 14 ans passent en moyenne trois heures par jour devant un écran. Des chiffres en très nette augmentation. Et ce que révèle le CSA sur la publicité diffusée est très inquiétant pour l’image des femmes car la publicité fausse la réalité des choses, et de beaucoup.

Les hommes sont davantage représentés à l’écran : ils constituent 54% des personnages mis en scène par les publicités télévisées, contre 46% pour les femmes – alors que les femmes sont plus nombreuses dans la population française. Les hommes sont surreprésentés pour les jeux d’argent (78%), les voitures (64%), la banque et l’assurance (59%) et la technologie (58%). À l’inverse, les femmes sont l’emblème de l’entretien du corps (63%), de l’habillement et la parfumerie (57%), des loisirs (56%) et des produits médicaux et paramédicaux (55%). Dans les publicités, les femmes parlent trois fois moins que les hommes, et sont une fois et demie plus susceptibles d’êtres mises en scène dans une cuisine. En comparaison, seuls 3% des spots les présentent en chefs d’entreprise.
Comment ainsi ne pas attribuer à l’homme un rôle de décisionnaire et à la femme celui de consommatrice ? Et surtout comment en prendre conscience? Comment faire pour qu’un jeune esprit puisse avoir assez d’esprit critique pour se dire « Non, CA c’est de la publicité mensongère » et ne pas l’intégrer comme vérité ? Prenons un exemple très simple, dans deux publicités sur trois ce sont les hommes qui conduisent et sont décisionnaires de l’achat de la voiture … pourtant, dans la vraie vie, les femmes conduisent et achètent autant de voiture que ces messieurs.
Des hommes pour parler d’automobile et des femmes pour l’entretien du corps, résume le CSA.
C’est non seulement pour leur rôle mais aussi pour leurs actions que le CSA tire la sonnette d’alarme. Les hommes occupent 82% des rôles publicitaires d’experts, contre seulement 18% pour les femmes… Les femmes sont surreprésentées dans un rôle « d’accessoire » pour simplement et uniquement habiller l’image. Qu’en tirer comme conclusion si ce n’est un problème d’autorité et de savoir qui va cruellement en défaveur des femmes? Leurs capacités intellectuelles étant si souvent niées dans les réclames.
Il faut bien aussi comprendre que la publicité a aussi sa part de responsabilités sur la perception des corps féminins. 67% des attitudes suggestives ou des cadrages intimes se font à partir de corps féminins. Et dans le domaine, l’«habillement et la parfumerie» arrivent en tête, relève le rapport. La sexualisation des publicités concerne, dans les deux-tiers des cas, des femmes.

Mais on reconnait que certaines marques vont dans le bon sens ! On montre une consommatrice de plus en plus mature, exigeante et ayant un vrai rôle décisionnaire et non plus un simple rôle de godiche ou d’ornement.
Le mot qui va avec : FEMVERTISING
Le femvertising, développé dès 2013 commence réellement à surgir en 2017. Ce mot valise anglais (feminism + advertising) tente de faire preuve de féminisme dans la publicité. Ici la publicité est faite pour prôner l’émancipation de la femme, l’acceptation de son corps et de sa féminité et mettre fin aux stéréotypes. Espérons que nous n’ayons pas bientôt un phénomène de “feminism washing” où, sous prétexte de faire bonne figure, les engagements ne sont plus aux rendez-vous et ne servent que l’image de la marque.
Mais ce phénomène est aussi très positif pour ces messieurs, car si on veut aussi montrer les femmes telles qu’elles sont et pour ce qu’elles sont, le mouvement au masculin existe aussi ( et il porte le même nom!). Axe, qui pourtant nous aura donné des exemples de publicité franchement sexistes, semble s’orienter vers ce concept. Dove, marque du même groupe l’ayant fait avant eux, Axe fait fort avec cette publicité Féministe ( et oui, même si elle met en scène des hommes). La marque affirme qu’enfin ce n’est pas son sexe ou son genre qui détermine ce que l’on est et que l’on peut être ce que l’on souhaite, it’s ok !
2017 a aussi essayé de bousculer les normes imposées.

La femme parfaite n’existe pas ( et non… ) et pourtant c’est bien celle-ci que les publicitaires exposent et utilisent. D’ailleurs 68% des femmes ne se reconnaissant pas dans l’image que la publicité renvoie d’elles ! Mais Réfléchissez à la femme parfaite. Vous voyez sans doute une femme grande et mince. Et bien tenez-vous bien mais cette image est sans aucun doute façonnée par les médias. Une étude faite sur deux populations similaires, dont la seule différence fut l’apparition de la télévision chez l’une d’elle, a prouvé un changement profond de la conception de la «beauté féminine » par les autochtones! D’une femme aux formes généreuses ils se sont pris d’affection pour les corps fins et élancés. La publicité ne modulerait pas ainsi qu’uniquement le cerveau des enfants.
2017 c’est donc peut–être le début de la fin des mensonges publicitaires.
À partir du 1er octobre, le «décret Photoshop» oblige à apposer la mention «Photographie retouchée» sur tous les clichés publicitaires où les corps sont modifiés. Et ce pour permettre aux jeunes filles et aux femmes de ne pas vouer un culte à la minceur excessive et dangereuse. Il sera enfin possible de savoir qu’un corps et vrai, ou non. Malheureusement cette avancée n’est qu’une façon détournée de trouver une solution au vrai problème : Quand allons-nous arrêter de subir la pression publicitaire ? Qu’il s’agisse de corps retouché ou non ce sont bien ceux présentés. Ils sont montrés en exemple/modèle et encore une fois le jeune public est le plus exposé. Car lui, c’est sûr, ne prêtera pas attention à une mention qu’il ne serait simplement pas capable de lire et encore moins de comprendre.
À partir du 1er octobre, le «décret Photoshop» oblige à apposer la mention «Photographie retouchée» sur tous les clichés publicitaires où les corps sont modifiés.
De plus : «La loi porte sur la silhouette, pas sur le visage, Elle vient en accompagnement de la loi de santé publique qui veut que les mannequins fournissent désormais un certificat médical indiquant leur IMC (indice de masse corporelle) pour prouver qu’elles ne sont pas trop maigres.» Les conditions d’applications sont peu définies « 7% de la surface globale du support sur lequel ils apparaissent. Une police lisible, dans un format horizontal, avec une couleur qui contraste par rapport à celle utilisée pour le fond »… et c’est tout ! Mais heureusement l’amende est salée : elle est au minimum de 37 500 euros, montant pouvant être portée à 30% des dépenses consacrées à la publicité.
On doit reconnaitre que les choses vont encore une fois dans le bon sens et que la publicité tente à aller vers davantage de vérité. Elle s’attaque même aux tabous les plus osés! Et non , ce n’est pas le sexe, lui est bien représenté dans la réclame. Mais les RÈGLES ! C’est l’idée qu’a défendue la marque Bodyform, (plus connue sous le nom de Nana). Le spot n’a cependant pas réussi à passer nos frontières. Pour la première fois à la télé, une publicité pour serviettes hygiéniques a remplacé le fameux liquide bleu, supposé représenter le sang, par du liquide rouge. Cela peut paraitre léger mais cette décision révèle de vraies questions de société :
– Pourquoi les règles sont elles honteuses ? Taboues ? Considérées comme sales ?
– Quelles autres mensonges publicitaires font partie de notre quotidien ?-
Dans le contexte professionnel, les choses ont également évolué en 2017.
Les nombreux Hashtag et la médiatisation des faits ont également remué le monde du travail, lui aussi exposé. La loi Copé-Zimmermann votée en 2011 impose en effet aux entreprises d’au moins 500 salariés et qui réalise au moins 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, de compter au moins 40% de femmes dans leurs conseils d’administration ou de surveillance. Elle est imposée en 2017. Encore une fois il est tout de même désolant de devoir recourir à une loi pour lutter contre des « normes » qui n’ont plus lieu d’être. Mais cela permet de faire bouger les choses. Pour information l’état n’est pas non plus un bon élève car si la parité du gouvernement en tête d’affiche est plutôt correcte, seul 26,9% des députés sont des femmes ! Malheureusement l’écart moyen entre le salaire d’une femme et celui d’un homme est toujours de 18,8%….
Et comme on aime les bonnes idées, j’aimerai vous présenter celle du magasine MACLEAN’S. Pour remédier à l’écart de salaire hommes et femmes , le magasine a décidé de modifier le prix en conséquence selon le sexe de la personne qui l’achète! Ce sont ces petites initiatives qui permettent de montrer l’incohérence de notre société actuelle et on tenait à le féliciter. À partir du 3 novembre 2017 à 11h44, les femmes ont ainsi, en quelque sorte, travaillé bénévolement jusqu’au 31 décembre.
Le congé paternité devrait lui-aussi évoluer mais ça ce sera en 2018, il est actuellement à l’étude (quand je vous disais que le féminisme c’était aussi pour les hommes). De plus, une belle nouveauté arrive en 2018 : « une période d’essai ne peut être rompue pour un état de grossesse » (arrêt n°15-26250 rendu par la chambre sociale de la Cour de Cassation le 1er février 2017).
2017, l’année où l’on reconnait les difficultés des femmes qui voulaient devenir leur propre patron.
Les femmes ont un autre problème aujourd’hui, elle ont du mal à pouvoir ouvrir leurs startup. Elles rencontrent des difficultés à se faire entendre et à convaincre pour pouvoir monter leurs entreprises. L’an passé, les hommes ont ainsi levé 17,1 millions de dollars aux Etats-Unis. Contre moins de 3,3 millions pour les entrepreneuses. Là aussi le phénomène commence à surgir grâce aux différentes études réalisées. Et il est fort probable que les choses évoluent rapidement face à cette inégalité des chances. Les incertitudes des financeurs se basant pour les hommes, sur le potentiel de leur entreprise. Tandis que pour les femmes c’est la gestion des risques qui les inquiète.
On interroge les hommes sur leurs idées, les femmes sur leur organisation… Et pourtant, les chiffres d’affaire des entreprises féminines se portent mieux que celles des hommes. Cette différence s’explique aussi en partie parce que, justement, les investisseurs sont plus méfiants vis-à-vis des auto-entrepreneuses. Elles ont donc intérêt à avoir un dossier mieux organisé et plus solide que ces messieurs.
Le mot qui va avec : EMPOWERMENT
On parle aujourd’hui de l’Empowerment des femmes. Et là encore cela a rapport ce qu’avec l’équilibre homme / femme ( FEMINISME ! ). L’empowerment c’est une revendication de libération, d’émancipation et d’autonomisation… Mais attention à ne pas en atteindre les limites en tentant de chercher sa liberté en écrasant celles des autres ( comprenez celles des hommes). Ce mouvement a pour but, principalement dans le monde du travail, de revendiquer une accessibilité égale aux responsabilités et à la reconnaissance. Il tente de lutter contre ce qu’a créé, par exemple, la loi Copé-Zimmerman ( citée plus haut ) : « l’imposture » de la femme, qui n’aurait pas eu l’accès à son poste sans celle-ci. La femme ainsi imposée ne serait alors pas à son poste par mérite mais par contrainte légale de sa hiérarchie… Elle perd alors toute réelle légitimité dans son travail.
On l’a vu, 2017 aura permis une révélation sociale des femmes. Aussi bien dans la publicité que dans le monde du travail. Et nous espérons ( TOUS ET TOUTES ! ) que cette démarche continue. On avance petit à petit ( la mise en place de l’écriture inclusive ( Alt+183), la mise en lumière de la charge mentale … ) et parfois avec maladresse. Mais en tout cas dans le bon sens pour que la femme et l’homme puissent être avant tout égaux, sans distinction de sexe ! Et si on voulait aller plus loin… Pourquoi ne pas s’interroger sur l’équité ? Respecter les différences de chacun pour permettre à tous d’avoir les mêmes chances ? Ha ? Encore une définition qui risque de poser problème, alors je vous propose une simple et courte BD pour mieux intégrer tout ça.
